⟩ KODIAK ⟩ IT'S A CLOUDY DAY ⟩ LUX RETERNA

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PATRONYME ▹ orwell. comme l'écrivain ? faut croire. tu sais pas si t'as de la chance ou pas de t'appeler comme ça, tu sais pas si y'a vraiment un quelconque rapport entre toi et ce mec, t'as jamais demandé à tes propres parents et c'est sans doute trop tard pour le faire maintenant. mais orwell, tu le portes depuis que t'es gamin et tu t'es sans doute habitué à cette remarque. ou peut-être pas. tomàs. un h en moins et un accent sur le a. faut croire que tes parents ils pouvaient pas faire dans le conventionnel. y'a aussi nathaël, mais ça c'est juste un prénom sur tes papiers d'identité, tu l'utilises jamais et c'est tant mieux. c'est le prénom de ton arrière-grand père maternel. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ▹ c'était le douze octobre. c'était y'a quelques années maintenant, trente-quatre pour être exact. pour toi ça change pas grand chose à ton existence, y'a même des années ou ton anniversaire tu l'as pas fêté. OCCUPATION ▹ le cœur qui bat trop vite, l'air qui siffle dans les oreilles et le gout du risque dans les veines. pilote de l'armée de l'air, pas vraiment par choix, c'est ton père qui t'as envoyé là-bas parce que tu devenais trop déviant à son gout. t'as été blessé durant ta dernière mission, t'es de retour au pays, pour une durée indéterminée. CLASSE SOCIALE ▹ t'as longtemps été le fils de, parce que ton très cher papa, lui, il a toujours vécu dans la richesse, toi aussi, et même maintenant que t'es indépendant - et dieu merci tu l'es depuis quelques temps maintenant - t'as pas de problèmes d'argent. ORIENTATION SEXUELLE ▹ homosexuel qui s'assume enfin. il était temps, que tu te dis parfois. mais avant, y'avais ta famille, y'avais tes sœurs, avant tu pouvais pas dire au monde d'aller se faire foutre. puis maintenant le secret à volé aux éclats. et t'en à plus rien à faire. STATUT CIVIL ▹ célibataire au cœur fragile, myocarde qui bat pour une unique personne, encore dans sa tête après toutes ces années, les rêves lointains d'une complicité secrète et juvénile. l'espoir d'un pardon murmure sur les lèvres. CARACTÈRE ▹ réfléchis, ambitieux, talentueux, impulsif, sensible, calme, pédagogue, déterminé, distant. t'es pas croyant comme le reste de ta famille. ▹ tu dors très peu, voir pas du tout lors de certaines nuits, t'es pas spécialement insomniaque, c'est juste une habitude que t'as prise avec le temps, puis faut dire qu'a l'armée t'as pas trop eu le choix. ▹ quand t'étais enfant, tes parents avaient un chien, tu l'adorais. ▹ t'es l'aîné d'une famille de trois enfants. ▹ ta relation avec ton père elle est totalement inexistante depuis qu'il sait que t'es gay. ▹ ta mère elle a pleurée à cette annonce. elle espérait tellement être grand-mère grâce à toi. ▹ tu fumes, sans doute trop, mais maintenant que tu peux plus voler tu t'en fous pas mal. ▹ ça fait à peine deux semaines que t'es de retour à kodiak, et les retrouvailles que t'appréhendent le plus, ce sont celles avec enzo. ▹ y'a environ deux mois t'as été blessé lors d'une mission de reconnaissance, c'est ton épaule droite qui à pris. c'est terminé pour toi les mouvements brusques, au risque de te bloquer un truc. ▹ heureusement pour toi, t'es gaucher, donc ça t'handicape pas plus que ça. ▹ t'as du mal à te refaire à la vie civile. ▹ t'as un faible pour le chocolat noir. ▹ t'as complètement était désinhiber par tes années passées à l'armée. ▹ t'es revenu quelques fois à kodiak pendant tes permissions, mais ton père t'as toujours empêché de voir enzo. ▹ t'as beau manger, tu prends pas un gramme. quand t'étais gosse, tu frôlais les limites inférieures du poids considéré comme normal par les médecins. aujourd'hui t'as pris du muscle et ça ne se voit plus du tout, même si t'es pas très lourd pour ta taille. ▹ des taches de rousseurs parsèment ton visage et tes épaules. ▹ tes deux sœurs sont jumelles, si tu t'entends extrêmement bien encore aujourd'hui avec l'unes d'entre elles, la seconde te déteste sans doute autant que ton père. ▹ t'as jamais couché avec des filles. elles t'ont jamais attiré. ▹ ta première fois c'était enzo. et encore aujourd'hui t'as l'impression que c'était hier. les gestes maladroits, sa peau nue, ses lèvres contre les tiennes. ▹ tu bois très peu d'alcool, voir pas du tout.

DREAM BIG toi t'aimerais que ton père il arrête de te regarder comme si t'étais quelque chose d'inhumain. t'aimerais juste qu'il te laisse parler, expliquer, pourquoi, comment. t'aimerais pouvoir lui dire a quel point t'as essayé d'aimer les filles, de refouler toute cette attirance pour les hommes. toi tu veux juste que ta famille elle arrête de te juger d'un regard, de te coller l'étiquette du mec gay. ils essayent pas de comprendre, pour eux c'est impensable et puis c'est tout. t'aimerais arrêter de lire la colère dans le regard de ton père et de ta sœur, t'aimerais arrêter de voir les larmes naître dans le regard de ta mère. juste qu'ils t'acceptent comme t'es. parce que malgré toutes les années et ton homosexualité, t'es toujours la même personne.

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Code:

<z2><b>michael fassbender ⟩</b></z2> tomàs orwell

t'as l'impression d'étouffer. toutes ces couches de tissus qui t'oppressent. ta main glissent le long de ton visage et tu desserres légèrement le nœud de ta cravate sous le regard presque désapprobateur de ton père. il n'aime pas quand tu fais ça, tu le sais et pourtant tu le cherches. ton regard balaye rapidement la pièce avant de se poser sur enzo. tu déglutis lentement et tes lèvres se pincent, un coup d'oeil discret vers l'horloge. le temps passe si lentement. tu fermes les yeux un léger moment et répond sans grande conviction aux questions de ta mère.

« je vais le raccompagner. » ton père t'observes un léger moment et t'as peur d'avoir fait une gaffe, d'avoir parlé trop vite, avec une intonation trop joyeuse, tu baisses légèrement la tête avant d'entendre ton père donner son accord. sans rien ajouter tu entraines enzo hors de chez toi. dés que vous êtes hors de portée de vue de ton père, tu défais ta cravate et tu la glisses dans une des poches de ta veste avant de défaire les deux premiers boutons de ta chemise. la fraicheur de la fin de soirée frappe ta peau, mais tu t'en fiches bien. vos pas se font plus pressés, vos corps se frôlent, la chaleur envahit ton corps à chaque fois que sa main entre en contact avec la tienne, tu le pousses presque à l'intérieur de chez lui et il t'entraine dans sa chambre. tu entends à peine la porte claquer derrière toi, ses lèvres sont contre les tiennes et tu réponds avec passion à son baiser, ses mains sont déjà contre ta peau, leurs fraicheurs contraste avec ton corps brulant. « j'ai bien cru que ce dîner ne finirait jamais. » tu ris doucement, ce rire juvénile, sincère, celui qu'enzo est le seul à entendre. un nouveau baiser, tes mains avides de sa peau, tu fais glisser sa veste le long de ses épaules. « et moi donc. » ta respiration s'accélèrent, tu fermes les yeux, tu te laisses submerger, une nouvelle fois. t'as l'impression de tomber dans le vide quand t'es dans les bras d'enzo, tu te sens bien. tu te sens toi-même, enfin. [...] t'as les yeux à peine entrouvert, tu sens les doigts d'enzo glisser contre ta peau, y tracer des arabesques imaginaires dont il a le secret, ça t'apaise, tu pourrais sans doute t'endormir comme ça, malgré le froid mordant ta peau nue, après tout, tu n'as jamais froid près d'enzo. tu soupires doucement. « ta mère rentre bientôt ? » tu te pinces les lèvres, les yeux toujours à demi fermés, tu ramènes un bras sous ta tête et tu poses ton front sur ce dernier. « probablement. » tu hoches la tête en silence. enzo il s'en fout lui, que sa mère elle rentre, qu'elle vous voit, nus l'un contre l'autre, sans même essayer de cacher vos activités. mais toi tu peux pas, tu peux pas te le permettre, t'arrives pas, tu te sens pas capable d'affronter ton père, son regard, ses accusations. tu passes une main dans tes cheveux pour te recoiffer sommairement. t'oses pas croiser le regard d'enzo. t'aimerais rester, pour lui, mais t'en ai pas capable. parce que t'as passé l'âge de dormir chez un ami. un ricanement amer reste bloqué dans ta gorge. si seulement ton père savait. « je peux pas rester ... » tu te redresses et tu embrasses ses lèvres, tendrement. tu termines par te lever pour te rhabiller. et à chaque fois t'as l'impression de t'enfuir comme un voleur.

tes poings se crispent et tes ongles courts s'enfoncent dans la paume de tes mains, tu relèves la tête, les sourcils froncés. « tu peux pas m'obliger à y aller ! » tu tentes de respirer lentement, mais imperceptiblement ta respiration s'est faite plus courte, tes épaules se sont tendues alors que tu tentes de contrôler la rage qui prend part de toi, qui rampe lentement sous la peau. « c'est pour ton bien tomàs. » tu ris. nerveusement. un rire incontrôlable, tu reprends rapidement ton sérieux, tu fixes ton père, tu le dévisages, tu ne prêtes plus attention à ta mère et à tes sœurs. « tu ne sais même pas ce qui est bien pour moi ! pourquoi tu fais ça ?! pour tu me fait ça bordel ?! je veux pas faire ta putain d'armée ! » tu passes tes mains sur ton visage, elles tremblent légèrement. « j'ai remarqué ton petit manège tomàs. tu es beaucoup trop proche d'enzo je veux bien comprendre qu'il est ton ami, mais c'est dérangeant. l'armée te fera énormément de bien. » tu relèves brusquement la tête, le regard noir, toute la rage t'as quitté, tu ne ressens à cet instant qu'une profonde haine pour ton père et tu ne peux t'empêcher de lâcher « tu ne sais rien de ma relation avec enzo ! » tu traverses la pièce et tu passes à côté de ton père sans même lui adresser un regard, tu passes la porte et tu la fait claquer derrière toi, t'attrapes ta veste en passant dans l'entrée et tu t'engouffres dans la fraicheur de kodiak. tu enfonces tes mains dans tes poches et tu rabats ta capuche sur ta tête. parce que tu veux pas qu'on te reconnaisse, parce que tu veux pas que les gens ils soient capables d'associer un nom à ton visage alors qu'une larme silencieuse coule le long de ta joue.

tu toques plusieurs fois contre la porte d'entrée et quelques secondes plus tard, tu aperçois la tignasse d'enzo au travers de la porte, tu retiens un soupir de soulagement, t'avais pas envie de tomber sur sa mère ou sur son frère. tu l'observes un moment, le regard fuyant. « faut que j'te parle. » ton air trop sérieux, ton air trop froid. t'as l'impression d'entendre ton père dans tes propres paroles et ça te fait frissonner. tu n'ajoutes rien et tu attends qu'enzo te rejoigne dehors, vous marchez dans les rues de la ville, tu restes silencieux un long moment. vous marchez sans trop regarder où vous allez et vous vous retrouvez dans le petit parc, celui où vous passiez le plus clair de votre temps quand vous étiez gosses. ton cœur se serre, tu t'avances lentement dans la petite allée. tu prends une légère inspiration. « j'pars. mon père m'envoie faire mes études ailleurs, j'aurais plus de chance de réussir d'après lui. » tu baisses les yeux, tu fixes le sol entre tes pieds. t'es pas capable de lui dire la vérité, de lui dire qu'il t'envoie à l'armée. tu sais qu'enzo il va trop s'inquiéter pour toi. et toi tu veux pas qu'il s'inquiète de trop. alors tu préfères lui mentir. tu préfères te faire encore plus de mal. tu fixes obstinément le sol. « je m'en vais demain je ... je voulais t'en parler plus tôt, mais j'en ai pas eu le courage. j'suis désolé enzo ... » ta voix elle tremble maintenant, parce qu'au fond t'es juste un gosse et t'es bien incapable de maitriser totalement tes émotions. tu relèves la tête, le regard perdus. tu regardes autour de vous. personne. le moment ou jamais. tu brises le peu de distance entre vous et tu te penches en avant pour que tes lèvres effleurent les siennes. tu ne veux pas oublier. sa voix. son visage. la douceur de ses lèvres contre les siennes. la chaleur de son corps, vos gestes pressés et pas vraiment précis. tu ne veux rien oublier de tout cela. tu te redresses, incapable d'affronter son regard. « je suis tellement désolé ... » ta voix se brise, tu t'écartes lentement, tu fais un pas en arrière. puis tu te retournes, tu rebrousses chemin. tu t'enfuis. cette fois tu t'enfuis vraiment. la gorge serrée, le cœur en miette. les yeux humides.

c'est tout bon pour moi aussi j'ai hâte de lire vos rp avec enzo

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Te voilà validé ! En premier lieu, pense à vérifier que ton avatar a bien été inscrit dans le bottin. Ensuite, n'oublie pas de créer ta fiche de liens en utilisant les formulaires mis à ta disposition. Ceci fait, il te faudra recenser ton métier ou encore t'inscrire pour la roulette des rps dans cette section. Ton personnage finalement posé sur le forum, il sera temps de créer scénarios et pré-liens selon ton bon vouloir. Par ailleurs, n'oublie pas que tu peux créer son téléphone mobile, son compte twitter ou encore son instagram dans les communications afin de rester en contact avec l'ensemble des habitants de l'État. Pour finir, le staff te souhaite de passer un agréable moment parmi nous et, surtout, n'hésite pas à nous contacter en cas de besoin