Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

Partagez
  regarde moi. on s'en branle. c'est pas important. (zarriel)Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
regarde moi. on s'en branle. c'est pas important. (zarriel)
Mar 30 Aoû - 17:09

Y'a un truc qui différencie ta coloc des autres de la ville ; chez vous, tous les matins, c'est chasse au trésor.
Vous mettez en commun tous les souvenirs de la soirée précédente, et vous essayer de remonter le temps. Parce qu'il y a une chance sur deux pour que l'un de vous ai, ou alors ramené quelqu'un à la coloc dont il ne se souvient pas, ou pire, fini à l'hôpital. Ou juste. Qu'il soit pas rentré à la maison. Et qu'il ait failli se suicider en se frappant avec des chaussons au propriétaire inconnu. En bref, tous les matins, surtout les samedis, à la coloc, c'est réunion de crise autour de la table de la salle à manger. Et ce matin, y'en a des indices. Y'a ton frère qui se lève, qui se prend probablement pour le chef de l'expédition. « Bien. Déjà, on a une capote. Usagé. AHAH ! Pièce à conviction. » Ton frère soulève un sourcil inquisiteur et te regarde, les lèvres plissées. « Me regarde pas, c'est pas moi la machine à sexe à ce que je sache. » Il soulève les épaules. Ouais, après tout, il a pas tord, on sait jamais. Et puis après quelques bons shot de tequila, tu peux pas savoir ce qui va se passer. Un jour, t'as fini la nuit avec un mec, il était parti avant que tu te réveilles, tu sais toujours pas qui s'était.  La chasse aux indices continue, et tu peux pas t'empêcher de sourire en les regardant. Parce que vous êtes restés des gosses. Des gros gosses bien cons. Et ça te fait marrer. Parce qu'au final, vous vous êtes plutôt bien trouvés. Les chiens sont en train de manger dans la cuisine, et très vite, vous les entendez commencer à s'agiter. « On est samedi. Les gars et la fille. On se retrouve en bas dans un quart d'heure, on va au parc. » Tu te lèves, lève ton majeur à ce cher tatoueur qui vient, encore une fois, de te comparer à un mec et tu files dans ta chambre. Et franchement, c'est un peu creepy. Beaucoup d'images de tes potes, de tes colocs. Certains des fameux indices, ceux dont t'as toujours pas trouvé la signification, mais surtout, beaucoup de photos de Zarra et de toi. Et à chaque fois que tu les vois, tu souris. T'enfiles un jogging, un sweat à capuche, et des basketts. T'es prête. Avant tout le monde, comme d'habitude. Ça aide de pas avoir une tignasse à coiffer, et de pas avoir trois tonnes de maquillage à mettre. Du coup t'en profites pour attacher la laisse aux chiens. Et t'en prends un dans tes bras, c'est le plus jeune, un chiot. Quand vous aviez décidé de prendre des chiens, vous vous étiez promis que c'était tous les chiens pour tout le monde, pas un chien pour chaque. Mais celui là, tu l'as choisi seule. Et tu l'as un peu imposée à tout le monde. Sans difficulté. Il est tellement adorable que les autres ont fondus facilement, presque trop.

« Arrête le sentimentalisme la sirène, ça te va pas ! » « Ta gueule. » T'ouvres la porte et vous sortez. Les plus gros chiens mènent la danse, se mettant presque automatiquement à  courir. Tandis que les plus petits restent à l'arrière, s'arrêtant plusieurs fois pour chercher un endroit où pisser. Et ton portable vibre. « Attendez les gars. » Ils se retournent tous dans un seul geste, même ton frère, qu'essaye tant bien que mal de garder les gros chiens à l'arrêt. T'as pas besoin de déverrouiller ton portable pour voir ce qui se passe. « Les gars, je suis désolée, prenez le relais, je dois y aller. Je vous revaudrais ça. » Ils te regardent passer les laisses à l'autre fille de la colocation. Et alors que tu vas tourner dans la rue voisine, tu les entends. « Tu devrais arrêter de rappliquer comme un petit chien à chaque fois qu'elle t'appelle, ça fait pitié. » Tu leur lance un « allez vous faire voir » et tu continues d'avancer. Ils savent pas, ils comprennent pas, eux. Ils pigeront jamais, et t'essayera jamais de leur faire comprendre. Parce que ce que tu ressens, c'est pas juste ce qu'ils appellent un crush de gamine, non. T'as juste envie d'être à ses côtés quand elle a besoin, y'a un problème à ça ? Tu réponds rapidement à son message. Tu tournes dans sa rue lorsque le message s'envoie. Elle aura à peine le temps de le recevoir que tu seras à la porte de sa colocation à elle. Et tu sonnes. Et tu tapes à la porte. « Zarra ! C'est moi ! Ouvre la porte ! » Tu continues de tambouriner à la porte comme une gogolle. T'aimes pas savoir qu'elle va pas bien. Et assez stupidement, t'as toujours peur pour elle. A ben y réfléchir au final, ils ont probablement raisons les autres.  A s'accrocher à quelqu'un inatteignable. Tu fais peine à voir.
fairbanks
Ariel Snyder
Ariel Snyder
MESSAGES : 233
DEPUIS LE : 27/08/2016
PSEUDO : bermudes.
AVATAR (c) : BEX TX. (bermudes.)
DOUBLE-C : non.
regarde moi. on s'en branle. c'est pas important. (zarriel) Tumblr_nv9cflIpce1rwjisqo1_250
ZARRA
underco'
regarde moi. on s'en branle. c'est pas important. (zarriel) Empty
Revenir en haut Aller en bas
Re: regarde moi. on s'en branle. c'est pas important. (zarriel)
Mer 31 Aoû - 11:02


regarde moi. on s'en branle. c'est pas important.
ZARRIEL regarde moi. on s'en branle. c'est pas important. (zarriel) 2574883509


ce matin, tu te levais tu mauvais pied, tu avais pas beaucoup fermé les yeux.Tu avais trop pensé, trop pensé à lui, trop pensé à cette foutue histoire. Ton colocataire arrive dans ta chambre, et saute sur ton lit "Comment va ma blonde fétiche?". Tu grognes sous ta couette et va dans ses bras pour avoir un câlin, tu avais besoin de sentir de l'amour "Pas beaucoup fermé les yeux et toi?". Doucement il t'embrasse le front "J'étais avec une magnifique femme". Tu rigoles et lui tapes doucement le ventre "Tu vas un jour te poser?". Il fait semblant d'avoir mal "Quand tu seras prête à me supporter". Tu pars dans un fou rire et te lèves doucement avec le drap autour de toi, car oui tu dors en sous-vêtements, tu déteste dormir en pyjama c'est plus fort que toi. Tu lui tires la langue et prend un peignoir en soie dans ton armoire pour le mettre "Tu es vraiment une bombe blondie, et l'autre con ne sait pas ce qu'il à raté". Il passa à cotez de toi et t'embrasse sur la joue " Ce matin je te fais le petit-déjeuner comme une princesse". Tu soupir et te reposes sur ton lit en te laissant tomber pour te retrouver allongée, tu attrapes ton téléphone pour regarde si il ne t'avais pas envoyé de message, peux être que lui aussi regretter. Rien pas un message, pas un appel, oh tu le voulais mort, oui mort devant toi.

Il t'appella enfin pour te dire que le petit déjeuner était prêt et que tu pouvais enfin venir t'installer, tu pris ton café avec un grand sourire, oui ce matin tu n'étais pas partir courir pas envie et pas la motivation, tu avais juste envie de te laisser dépérir. Il t'annonça qu'il devait partir au boulot et tu fis la moue de chien battu, comme tu savais si bien le faire. Tu restas seul dans ce grand appartement que tout d'un coup tu détestais. Un bain, oui tu avais besoin d'un bain. Tu fis couler l'eau et rentras doucement tout en envoyant un texto à Ariel, la seule qui pouvait te comprendre et qui te connaissais par coeur, mieux que tu te connaissais toi même comme tu aimais le dire. juste trois lettre mais qui voulait tout dire. Tu n'allais pas bien et tu n'avais pas envie d'être seule, non tu avais besoin de compagnie et rien de mieux que la sienne. Tu fermas doucement les yeux pour te laisser aller, quand ton téléphone sonna c'était Stella qui te demandais de faire des courses pour ce soir. Merde c'était vraiment à toi ! Tu lui répondis avec un smiley souriant et posas ton téléphone sur le rebors. Tu te laissas enfin aller quand on tambourina à la porte. Tu regardas ton portable, elle était déjà là. Tu sortis rapidement et enfila une robe avec des chaussons.  

Tu attachas tes cheveux et tu ouvris la porte en lui sautant dessus comme à chaque fois "Toi je t'aime, merci d'être là". Tu l'étouffes sous ton câlin et la laisse enfin rentrer. Tu l'embrasses doucement sur les joues, oui tu étais tactile "J'espère que je t'ai pas fait annuler un rendez-vous important". Tu lui proposes d'aller dans le salon et tu vas chercher de quoi boire un verre. Tu  sors tout ce que tu as à boire, alcool ou pas et tu poses tout sur la table "J'avais besoin de te voir, besoin de sentir que je compte pour certaines personne". Oh mon dieu tu étais vraiment déprimée, tu te servis un verre de vodka, oui il était tôt et alors ? "Tu es tellement parfaite. Comment tu vas toi ?"
AVENGEDINCHAINS
fairbanks
Zarra Axworthy
Zarra Axworthy
MESSAGES : 46
DEPUIS LE : 28/08/2016
PSEUDO : SPF ou Manon
AVATAR (c) : Carlson Young +
DOUBLE-C : NON
regarde moi. on s'en branle. c'est pas important. (zarriel) Tumblr_obaqe1aMZk1vc8octo1_500

regarde moi. on s'en branle. c'est pas important. (zarriel) Empty
Revenir en haut Aller en bas
Re: regarde moi. on s'en branle. c'est pas important. (zarriel)
Jeu 1 Sep - 12:35

T'as fini de tambouriner, barbare ? La porte s'ouvre rapidement sur Zarra. Tant mieux, t'avais pas envie que l'un ou l'une de ses colocataires viennent t'ouvrir. La situation aurait pu être considérée comme bizarre. T'as pas le temps d'avancer qu'elle se jette sur toi, blondie. Elle te prend dans ses bras, et toi, ça te blesse un peu. Beaucoup. Parce que merde, est-ce qu'elle est seulement au courant de ce que ça te fait de l'avoir si proche ? L'éternelle problème de la proximité qui signifiera jamais ce que tu voudrais qu'elle signifie. Merde. « Toi je t'aime, merci d'être là. » Je t'aime ? Moi je te déteste quand tu dis des trucs comme ça. Elle est tellement insouciante la Zarra. Sans cœur. C'est pas possible d'être si insensible aux sentiments d'une autre personne, pas vrai ? Pourtant, doucement, tu poses aussi tes mains dans son dos. Ouais, rends lui son étreinte, t'as raison Ariel, c'est la meilleure chose à faire. Elle sert. Fort. T'inquiète pas Zarra, j'irais nul part. Elle finit par te lâcher, et t'as l'impression que tu peux enfin respirer. C'était intense. Alors quand elle approche ses lèvres de tes joues, putain, t'as juste l'impression qu'aujourd'hui, elle a envie de t'achever. Qu'est-ce que tu me fais ? « J'espère que je t'ai pas fait annuler un rendez-vous important. » T'hausses les épaules. Un rendez-vous ? Ouais. Important ? Pas tant que ça, non.
Et elle te laisse entrer. Tu vas dans le salon, comme elle te l'a proposé. T'es habituée à cet appartement, et quand t'y vas et que Zarra est la seule présente, tu fais un peu comme si c'était chez toi. Elle s'en va quelques instants pour prendre les boissons, et t'en profite pour envoyer un sms à ton tatoueur. Ton colocataire. Ton confident. Ton ami. « Vous vous en sortez ? » Tu t'en fous un peu en réalité, mais c'est juste pour paraître un minimum intéressée, pas trop connasse. C'est pas la première fois que tu les ditch pour aller voir Zarra, et ils se doutent que ce sera pas la dernière. Mais tu sais que ça les emmerde. Alors t'essayes de te faire pardonner dans la semaine. Tu vas faire les courses, tu passes l'aspi, ce genre de trucs.
Et Zarra revient. « J'avais besoin de te voir, besoin de sentir que je compte pour certaines personnes. » La blague. T'es probablement la personne pour qui elle compte le plus dans ce monde d'enflures. Et elle est incapable de le comprendre. Ça blesse. Tu dis rien, tu réagis pas. Parce que t'as rien à dire. T'essayes de pas la fixer, aussi. Donc tu te contrôles sur les boissons sur la table, et tu prends un verre que tu remplis avec un peu de jus de fruit. Oh tu pourrais prendre quelque chose de plus fort vu la situation, mais t'as pas envie que le moindre de tes souvenirs avec Zarra soit gâcher par l'alcool.

Alors quand tu lèves la tête et que tu vois la contenance de son verre à elle, tu lèves les yeux au ciel. Il la mérite pas. Il mérite pas qu'elle se gâche comme ça pour lui. Et ça te donne envie de gerber, très sincèrement. Dans ces moments là, t'as juste envie d'aller voir sa femme, sa famille, et tout leur déballer. T'as juste envie d'aller le voir lui, et de lui foutre ton poing dans sa petite gueule de con. « Tu es tellement parfaite. Comment tu vas toi ? » T'hausses même pas les épaules cette fois ci. Tu poses ton verre de jus de fruit et tu te lèves. Tu prends son verre à elle et tu vas vider son contenu par la fenêtre. T'as même pas vérifié si quelqu'un était en dessous, mais vu le silence venant de la rue, devait y avoir personne. « Boire à cette heure là Zarra ? Vraiment ? Tu m'as appelé pour te regarder te détruire ou quoi ? » Tu reprends le verre et verse du jus dedans. Tu le tends à Zarra et tu te rassois. Qu'elle essaye pas de boire le matin devant toi, elle réussira pas à même prendre une seule goûte d'alcool tant que tu seras là. « Il mérite pas tout ça Zarra. » Il te mérite pas, toi. Tu prends une gorgée de ton verre, et t'appuies sur le dos du canapé, osant enfin regarder son visage.
T'es belle Zarra, tu le sais ?
fairbanks
Ariel Snyder
Ariel Snyder
MESSAGES : 233
DEPUIS LE : 27/08/2016
PSEUDO : bermudes.
AVATAR (c) : BEX TX. (bermudes.)
DOUBLE-C : non.
regarde moi. on s'en branle. c'est pas important. (zarriel) Tumblr_nv9cflIpce1rwjisqo1_250
ZARRA
underco'
regarde moi. on s'en branle. c'est pas important. (zarriel) Empty
Revenir en haut Aller en bas
Re: regarde moi. on s'en branle. c'est pas important. (zarriel)

Contenu sponsorisé
regarde moi. on s'en branle. c'est pas important. (zarriel) Empty
Revenir en haut Aller en bas
 
regarde moi. on s'en branle. c'est pas important. (zarriel)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
 Sujets similaires
-
» Billie - La beauté est dans l'oeil de celui qui regarde.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
POLAAR :: À L'INTÉRIEUR DES FRONTIÈRES :: INTERIOR :: fairbanks-
Sauter vers: